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Expérimentation de la PIX - Le témoignage d’Olivier Andrieux, DREAL Occitanie

Le 30 novembre 2023

Temps de lecture estimé : 4 mn
Expérimentation de la PIX - Le témoignage d’Olivier Andrieux, DREAL Occitanie

Le Secrétaire général de la DREAL Occitanie, Olivier ANDRIEUX, nous livre ici son témoignage concernant l’expérimentation PIX dans laquelle il a bien voulu s’inscrire.

Témoignage vidéo sur l’expérimentation PIX à la DREAL Occitanie

Transcription

La DREAL Occitanie a souhaité rejoindre l’expérimentation PIX et ça a été pour nous une opportunité car on avait un constat depuis déjà quelques temps qu’une population particulière chez nous qui était les assistants et assistantes de services était en difficulté vis-à-vis des outils numériques d’aujourd’hui. Et puis on a découvert l’expérimentation PIX et on s’est dit mais là c’est formidable ça va être l’outil qui va nous permettre de faire monter cette population en compétence y compris au rythme de chacun. On n’était pas obligé d’inscrire ses agents dans des cycles de formation donc c’était vraiment chacun à son rythme et qui allait pouvoir faire évoluer ses compétences. On leur a présenté le projet à l’occasion d’un club des assistantes, on leur a présenté la démarche PIX au tout début, on n’était pas encore vraiment nous en connaissance de ce qu’était PIX et ça a bien marché. On a nommé un ambassadeur PIX qui a été chargé de présenter à cette population des assistants et assistantes le dossier. C’est un bureau potentiel d’une quarantaine d’agents au sein de la DREAL donc c’est quand même une population assez représentative. Et on a démarré l’expérimentation en leur disant bien tous les attendus de PIX. C’est bien un outil pour vous auto-évaluer, pour vous permettre d’identifier les marges de progrès que vous avez et vous situer à peu près par rapport à votre connaissance du numérique à la fois dans la société à la fois professionnellement.

Beaucoup ont joué le jeu et sont venus s’inscrire dans cette démarche-là. Le constat c’est que certains ont fait l’ensemble des parcours donc c’est assez intéressant et ça s’est déroulé sur un temps suffisant pour que chacun puisse avancer à son rythme. Voilà qu’elle a été la genèse du projet. Alors on s’est aperçu quand même en cours que cette population-là était peut-être pas suffisante et qu’il fallait ouvrir sur d’autres objectifs qui étaient peut-être moins des objectifs de montée en compétences mais plutôt des objectifs d’évaluation et de recherche de pistes de progrès mais individuelles. Et on a ouvert dans un premier temps la plateforme PIX expérimentale à cette date-là à l’ensemble de nos encadrants du secrétariat général et également aux informaticiens. Donc c’est assez intéressant de voir comment une population plutôt habituée au sujet pouvait se comporter vis-à-vis de la plateforme.

Pour nous ce qui est, au-delà de la désignation bien sûr, d’un référent, ce qui nous paraît particulièrement pertinent c’est peut-être définir les objectifs que l’on a dans la démarche. La méthode c’est de dire qu’est ce qu’on attend de cette évaluation des compétences, qu’est ce qu’on souhaite, est-ce que c’est uniquement dans l’intérêt de l’agent mais sans un projet managérial derrière ou est-ce qu’il y a un vrai projet managérial d’affermissement des compétences envers le numérique qui est attendu. Et pour cela, si on est dans cet objectif-là, il est évident qu’on va introduire dans la préparation un certain nombre d’étapes. Étape pour dire où l’on en est aujourd’hui, comment les agents ont progressé et surtout dans les objectifs à viser, c’est peut-être des objectifs individuels, dire qu’est ce qu’on attend sur une assistante en termes de connaissance de l’environnement collaboratif, de la maîtrise des outils bureautiques. Il faut qu’on détermine une cible à atteindre peut-être et laisser chacun vis-à-vis de cette cible progresser à son rythme et au final faire un bilan pour dire quelle part de la population a atteint cette cible-là.

Ce qui est également important, je l’ai évoqué, c’est l’accompagnement. Donc cet accompagnement, voilà ce qu’on ressort de notre expérience, c’est qu’il faut qu’il soit présent tout le temps et qu’il y ait des points d’étape avec la population concernée pour dire où vous en êtes, est-ce que si vous n’avez pas démarré, quels sont les freins, pourquoi vous n’avez pas démarré, si vous avez arrêté après avoir fait atteint un premier niveau, pourquoi vous arrêtez, pourquoi vous n’êtes pas dans la poursuite jusqu’à atteindre l’objectif cible de chacun des modules, quelque sorte de PIX sur lequel on s’est donné une cible. Voilà, priorité à l’accompagnement pour réussir dans cette démarche-là.

Derrière l’évaluation des compétences, l’accompagnement qui est réalisé doit amener la population qui s’est lancée dans cette évaluation à aller vers les lieux, vers les ressources de développement de compétences qu’ils peuvent trouver sur l’intranet, dans les formations, par l’accompagnement, par le compagnonnage auprès de collègues, enfin toutes les autres formes qui peuvent exister d’acculturation du numérique. Je vous parlais d’accompagnement encore une fois, l’accompagnement c’est bien l’ambassadeur PIX local ou un autre tiers, mais ce n’est pas suffisant, l’accompagnement se fait avant tout parce que c’est quand même de l’évaluation de compétences, donc le rôle clé du manager est bien inscrit dans cette démarche-là.

Aujourd’hui, ce qu’on souhaite c’est que les entretiens professionnels, annuels puissent aborder pleinement le sujet des compétences, bien entendu, mais surtout puissent être l’occasion d’un dialogue entre l’agent et son manager sur l’évaluation de la compétence qu’il a. Aujourd’hui pour parler du numérique, c’était assez court, dire il y a des choses que je sais faire, des choses que je ne sais pas faire, mais là avec PIX on a une vraie occasion d’avoir une évaluation, de dire j’en suis là, ça doit faire l’objet d’un échange à l’occasion de l’entretien annuel et peut-être sur la base de l’évaluation PIX, voir comment évolue cette compétence-là.



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